Assurer la durabilité du développement repose notamment sur la capacité des pays à mobiliser des financements adaptés pour relever des défis de différentes natures : économiques, environnementaux, climatiques, politiques et sociaux. À cette fin, une architecture financière internationale efficace est essentielle. Celle-ci s’appuie sur une diversité d’acteur.rices, public.ques et privé.es, qui mobilisent des types de financements et d'instruments financiers complémentaires (financements concessionnels, dont l’Aide publique au développement (APD), investissements directs étrangers, financements privés, transferts de fonds des migrant.es), ainsi que des instruments de financements innovants basés sur des mécanismes fiscaux originaux ou une utilisation d'instruments de marché adaptée aux enjeux du développement. Cette architecture fait face aujourd'hui à un contexte international incertain et à une profonde remise en cause du multilatéralisme par un nombre croissant d'acteur.rices internationaux.ales.

Les institutions financières internationales doivent s’adapter pour mieux répondre aux défis du développement durable des pays et aux besoins de financement spécifiques de chacun d'entre eux.

Dans ce cadre, les formations proposées visent à permettre aux apprenant.es de :

• Comprendre les enjeux, le contexte et les évolutions de l’architecture financière internationale, afin d’apporter des réponses adaptées aux défis globaux et aux besoins spécifiques des pays les plus pauvres et vulnérables.
• Identifier les vulnérabilités économiques et sociales des pays, afin d’aider les partenaires techniques et financier.es à adapter leurs stratégies d’intervention aux priorités géographiques, et permettre aux pays d’évaluer leur propre profil de vulnérabilité.
• Adopter un regard historique et critique sur l’efficacité des financements et leurs modalités, en particulier les financements concessionnels.
• Maîtriser la cartographie des sources de financements innovants et leur complémentarité avec les financements traditionnels, dans un objectif de diversification et d’optimisation des ressources disponibles.
• Intégrer les enjeux climatiques et environnementaux dans les stratégies de financement, en mobilisant des mécanismes tels que les Fonds climat et la compensation carbone pour favoriser la transition écologique.
• Renforcer le suivi et l’évaluation des flux financiers, notamment grâce à des outils comme le TOSSD (Total official support for sustainable development), qui offre une vision élargie et détaillée des ressources mobilisées en faveur du développement durable.

• Responsables et expert.es des institutions publiques et agences gouvernementales impliqué.es dans le financement du développement.
• Professionnel.les des organisations internationales et banques de développement, chargé.es de l’analyse et de la gestion des flux financiers.
• Acteur.rices du secteur privé, investisseur.euses et expert.es en financements mixtes et partenariats public-privé.
• Chercheur.euse et analystes spécialisé.es en économie du développement et en politiques de financement.